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Apiculture

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Apiculture

Notre vision de l'apiculture

L’apiculture peut avoir comme objectif l’unique production de miel associée à la pollinisation des arbres fruitiers. Pour moi, c’est avant tout un loisir, une fascination pour l’organisation des colonies et leur développement !

J’essaie de pratiquer une apiculture qui respecte les abeilles et leur organisation, basée principalement sur l’observation, et où mes actions dans les ruches permettent d’influencer naturellement leur comportement pour aller dans le sens où je souhaite les mener.

Par respect pour l’environnement et les colonies, je suis constamment à la recherche d’un juste équilibre entre leur développement naturel, la constitution de leurs propres réserves et la production d’un miel de qualité, exempt de tout apport anthropique, qui respecte les règles minimales d’hygiène et de sécurité alimentaire.

Je suis équipé de ruches individuelles, de type Dadant 12 cadres. Ce type de ruche n’est certes pas le plus proche de la forme naturelle d’un essaim, mais permet une observation consciencieuse de l’apiculteur et une manipulation appropriée des colonies. L’observation a toujours été au centre de la manière dont je souhaite pratiquer l’apiculture, tout en perturbant le moins possible leur quotidien.

Toutes mes ruches sont en bois et mes cires naturelles. Je renouvelle ces dernières régulièrement afin de limiter le développement de virus ou de maladies et, ainsi, d’avoir constamment des colonies en bonne santé. Les traitements contre le varroa sont exclusivement réalisés avec des acides naturels (acide formique et oxalique) après la dernière récolte de l’année et le retrait des hausses, afin d’éviter la prolifération de produits chimiques dans l’environnement et de garantir qu’aucun résidu n’entre en contact avec le miel.

Les apiculteurs

Je m’appelle Antoine. Je suis ingénieur en environnement et père d’une famille de 3 enfants. J’ai débuté l’apiculture par passion, en 2010, en suivant un groupe d’étudiants qui se lançait dans un nouveau projet. C’est encore aujourd’hui un loisir, un échappatoire du stress du quotidien.

L’organisation des colonies me passionne et je peux rester des heures à regarder les ouvrières danser pour signaler la direction à suivre pour trouver pollen et nectar, à chercher la reine et vérifier sa ponte, à observer de jeunes abeilles sortir de leur cocon ou à prendre des décisions pour stimuler la ponte, freiner l’essaimage ou renforcer une colonie. La production de miel en quantité n’est pas mon objectif premier. Je suis plutôt à la recherche de nouveaux goûts et d’une plus grande diversité. Je suis prêt à déplacer mes colonies pour obtenir le caractère corsé du châtaignier ou malté du sapin, même si les résultats sont, quantitativement, plus faibles. Il m’apporteront néanmoins une grande satisfaction !

Mes 3 enfants, Maxime, Jérémie et Zélie ont leur propre ruche et sont toujours émerveillés à l’idée de chercher la reine ou de toucher un faux-bourdon. Ils m’accompagnent régulièrement au rucher et m’apportent leur aide, avec ma femme Camille, pour tous les travaux préparatoires (montage des cadres, préparation des hausses, etc.), l’extraction et la mise en pots.